Un cri de colère scientifique
Ce livre est un cri de colère scientifique qui dénonce les pires violences faites aux femmes, ces violences qui touchent les femmes du Tiers-Monde et qui sont soigneusement occultées pour des raisons financières et démographiques.
Il y a d’abord la violence obstétricale : 600 000 femmes meurent, chaque année, en donnant la vie faute de soins. En revanche, l’argent arrive à flots pour diffuser les méthodes contraceptives dangereuses et inconnues en France, le Dépo-provera et le Norplant, pour expérimenter des vaccins anti-grossesse et imposer, souvent au mépris des règles les plus élémentaires de l’éthique médicale, une méthode de stérilisation chimique à la Quinacrine.
Ce livre dénonce enfin les violences faites au corps de la femme en tant qu’objet sexuel, des mutilations à la prostitution, de la pornographie et du corps féminin vendu en pièces détachées, du trafic des ovules aux locations d’utérus…
L’auteur conclut enfin avec la discrimination scolaire et la déscolarisation des filles, la pire des violences peut-être du fait des programmes d’ajustement structurels imposés par le FMI qui exige des pays pauvres qu’ils fassent des économies sur la santé et l’école.
L’auteur, d’abord sage-femme en Algérie, y fut ensuite médecin spécialisé en épidémiologie
(ou médecine sociale).
” VIOLENCE ET CORPS DES FEMMES DU TIERSMONDE, LE DROIT DE VIVRE POUR CELLES QUI DONNENT LA VIE “
Par Jacqueline des Forts
Édition l’Harmattan – 2002