Le 21 juillet, le cardinal Barbarin et les huit évêques de la région Rhône-Alpes, où vivent les parents de Vincent Lambert, se sont prononcés en faveur de la poursuite des soins qui lui sont accordés : « Notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne ».
Alors que Daniela Simon, chef du service au CHU de Reims, où est hospitalisé Vincent Lambert, doit annoncer demain sa décision d’arrêter ou non les « traitements » dont dépendent la vie du grand handicapé, les évêques veulent souligner l’importance de cette décision. Ils ont tenu à rappeler « que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société ».
La Croix (Christophe Chaland, Marine Lamoureux) 21/07/2015