Le 9 septembre 2015, François Lambert, neveu de Vincent Lambert, a saisi le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour enjoindre le CHU de Reims, où est actuellement Vincent Lambert, de cesser de lui prodiguer tout soin, à savoir l’alimentation et l’hydratation artificielle : « Nous demandons au juge de faire prévaloir les intérêts et le droit fondamental de Vincent à ne pas subir d’acharnement thérapeutique comme il l’avait demandé, droit qui lui est illégalement refusé tous les jours depuis des mois ».
Maître Lorit, l’avocat de François Lambert explique de « la date d’audience pour cette procédure d’urgence doit être fixée ‘très prochainement’ ».
De leur côté, les parents de Vincent Lambert « ont assigné en justice le CHU de Reims” pour demander “son transfert vers un autre établissement qui garantira la continuation des traitements ». Le tribunal devrait trancher dans les prochaines semaines “lors d’une audience non publique et uniquement en présence des avocats”.
Maitre Paillot demande également 500 000 euros de dommages-intérêts pour Vincent et un euro symbolique pour ses parents.
Note Gènéthique :
En juillet, le Dr Daniela Simon du CHU de Reims a décidé de suspendre la procédure collégiale visant à arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert et a envoyé un signalement au procureur de la République pour qu’un tuteur lui soit désigné (cf. Gènéthique du 27 juillet 2015 et Gènéthique vous informe du 24 juillet 2015).
Jean-Yves Nau (09/09/2015) ; AFP (09/09/2015) ; Le Parisien (10/09/2015)