Alors que la question de l’accès à la PMA (procréation médicalement assistée) et à la GPA (gestation pour autrui) pour les couples de même sexe "occupe une large part de l’espace politique et médiatique, à travers la discussion sur le mariage pour tous", silence est fait autour de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, actuellement interdite sauf dérogation. Or, le texte mis en discussion en séance publique le 28 mars prochain autorise par principe la recherche sur l’embryon, (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 31 janvier 2013) et pourrait être "définitivement adopté au printemps", "si les députés optent pour un vote conforme à celui du Sénat". C’est en tout cas ce qu’ "espère" Dominique Orliac, récemment nommée rapporteur du texte par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale. Selon elle, "c’est possible".
Pourtant, une telle adoption ne serait pas sans conséquence. En effet, autoriser la recherche embryonnaire créerait "un bouleversement important de notre droit de la bioéthique".
La Croix (Marianne Gomez) 01/02/13 – La Croix (Marine Lamoureux) 04/02/13 – Le Quotidien du Médecin 31/01/13