CELLforCURE, filiale spécialisée du groupe biopharmaceutique français LFB (Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies) créée en 2010, a inauguré « la première plate-forme européenne permettant une production à grande échelle de médicaments de thérapies innovantes« . Son objectif : « accompagner jusqu’à la production industrielle les projets de recherches et développements innovants de thérapie cellulaire [et] issus de la recherche publique« , faciliter l’accès des patients à la thérapie cellulaire, et « inscrire la filière française sur la scène internationale« .
Actuellement, « cinq médicaments de thérapie innovante y sont en cours de développement. […] Les premiers lots à destination des patients, répondant aux normes de ‘bonnes pratiques de fabrication’ (BPF) devraient être produits d’ici à la fin de l’année« .
Pour rappel, l’objectif de la thérapie cellulaire est de « restaurer les fonctions d’un tissu ou d’un organe par l’apport de cellules saines obtenues à partir de cellules souches pour remplacer ou suppléer, les cellules défaillantes« . C’est donc une « véritable ‘greffe’ » de cellules, réalisée en administrant des « cellules prélevées chez le patient ou chez un donneur puis sélectionnées, mises en culture, traités in vitro avant d’être réinjectées au malade« . Par conséquent, cela « implique des modèles de production souvent éloignés des schémas de fabrication pharmaceutique ou biotechnologique plus traditionnels« .
Evalué à 5,2 milliards de dollars en 2015, le marché des thérapies cellulaires évolue rapidement et pourrait atteindre 10 milliards de dollars en 2020.