Après grâce à un test ADN réalisé aux Etats-Unis, Camille a identifié son donneur, « une étape essentielle pour répondre aux questions qu’elle se posait ». Quand elle va chez le médecin, elle ne sait pas dire quels sont les antécédents médicaux « du côté de mon père ». Elle ajoute : « Est-ce que j’ai des demi-frères et sœurs ? Est-ce que je les ai croisés ? C’est primordial pour se construire en fait. On a besoin de savoir aussi qui est cette personne à qui on doit la vie ».
Pour Pauline Pachot, porte-parole de l’association PMAnonyme, l’accès aux origines est nécessaire mais elle estime qu’il faudrait surtout « empêcher l’anonymat du don ». Elle explique : « Le don du sperme, c’est pas un don du sang. Chaque donneur qui ne veut pas qu’on puisse savoir qui il est, qu’on ne reçoive pas son don (…) Seuls les donneurs qui acceptent qu’à l’âge de 18 ans l’enfant qui voudra connaître son identité, donnent leur gamètes ».
RMC, Bourdin direct (24/06/2019) – “On a besoin de savoir qui est cette personne à qui on doit la vie”: née d’un don de sperme, Camille a retrouvé son père biologique