En Belgique, le professeur Frank Comhaire propose à des futurs parents de choisir le sexe de leurs enfants moyennant une somme de 6 300 euros. Pour cela, il a recours à une méthode de tri des spermatozoïdes selon un programme de recherche expérimenté aux Etats-Unis.
Les spermatozoïdes triés en fonction des chromosomes X ou Y font l’objet d’une insémination artificielle ou d’une fécondation in vitro. La méthode a toutefois une efficacité limitée, puisque l’éradication des spermatozoïdes indésirables est particulièrement difficiles à opérer.
Jusqu’à présent, cinq couples européens ont eu recours à cette technique et une grossesse serait en cours.
En France, la sélection du sexe d’un embryon n’est possible que pour éviter une maladie génétique grave. En Belgique, le professeur Comhaire bénéficie d’un vide juridique que doit prochainement combler un projet de loi à l’étude.
Le Figaro (Cyrille Louis) 11/09/02 – La Croix (Nathalie Calmès) 11/09/02 – Le Quotidien du Médecin 12/09/02