Dans le journal France Soir, Bernard Debré, professeur de médecine, revient sur le cas de la petite Donna (cf Synthèse de presse du 09/05/2008), pour dénoncer les problèmes posés par la pratique des mères porteuses.
Il rappelle qu’il existe 3 situations de grossesse pour autrui (GPA) :
– un embryon est conçu par une mère et un père mais la mère ne peut porter cet enfant. Le couple a alors recours à une mère porteuse qui donnera l’enfant à la naissance.
– le père peut donner ses spermatozoïdes mais la femme n’a pas d’ovule. L’enfant est donc fabriqué grâce aux spermatozoïdes du père et à l’ovule de la mère porteuse. L’enfant est abandonné à la naissance et adopté par le couple stérile.
– un couple est stérile. L’embryon est conçu à partir d’un don de sperme et d’ovule anonymes. Le couple a aussi recours à une mère porteuse qui abandonne l’enfant à la naissance. Le couple stérile l’adopte.
Les problèmes éthiques posés par ces 3 cas sont différents. La marchandisation de l’être humain n’est acceptée qu’aux Pays-Bas, ca que Bernard Debré considère comme "une régression éthique". "Bientôt, il y aura des ventes d’enfants comme il y a des ventes de chevaux à Deauville. Quelle honte!"
Francesoir.fr 29/05/08