Une femme de Pennsylvanie, née sans utérus, a donné naissance en novembre 2019 à un petit garçon qu’elle a porté dans un utérus transplanté, prélevé sur une femme décédée.
Cet enfant est le huitième bébé né aux États-Unis d’une personne ayant reçu une transplantation utérine, et le second né d’un utérus prélevé sur une donneuse décédée (cf. Aux USA, première naissance issue de la greffe d’un utérus prélevé sur donneuse décédée). Cette naissance est la première menée dans le cadre de l’essai clinique de Penn Medicine sur la transplantation d’utérus, qui recrute activement des patientes et couvre le coût de la transplantation, estimé à un demi-million de dollars.
Le Docteur Penn a déclaré que son essai était l’un des rares à accepter des dons provenant à la fois de donneuses vivantes et de donneuses décédées. Une approche qui, selon lui, présente l’avantage d’élargir le spectre des greffons possibles.
Certains éthiciens médicaux et experts en transplantation ont exprimé leurs inquiétudes au sujet des transplantations utérines, se demandant si les avantages justifient les risques.
A ce jour, 70 transplantations d’utérus ont été effectuées dans le monde.
Pour en savoir plus :
Etats-Unis : troisième naissance issue d’une greffe d’utérus provenant d’une donneuse vivante
Greffe d’utérus : l’Académie nationale de médecine « s’interroge »
Première greffe d’utérus en France
Greffe d’utérus à partir d’une donneuse décédée : une première naissance au Brésil
ABC press, MICHAEL RUBINKAM (09/01/20) – NBCNews, By Erika Edwards (09/01/20)