L’autorité américaine de régulation des médicaments (Food and Drug Administration – FDA) vient d’abaisser d’un an, à 17 ans, la limite d’âge pour la vente sans ordonnance de la pilule du lendemain. "Les Etats-Unis ont le plus fort taux de grossesses d’adolescentes dans le monde industriel. Fournir des moyens de contraception, y compris la pilule d’urgence, à des jeunes femmes aide à prendre des décisions responsables et à éviter des grossesses non désirées", a expliqué la présidente de la Fédération américaine du Planning familial, Cécile Richards.
Devant la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Mme Clinton, secrétaire d’Etat américaine, a défendu "avec passion", mercredi dernier, le "droit" à l’avortement et la décision de l’administration de financer des campagnes du Planning familial à l’étranger. Evoquant le Brésil où elle a vu des femmes qui "luttaient pour leur vie après un avortement raté" et quelques pays d’Afrique et d’Asie "où le refus du planning familial confine les femmes à une vie d’oppression et de détresse", elle a déclaré : "nous considérons le planning familial comme une part très importante de la santé des femmes et la santé de la reproduction comprend l’accès à l’avortement qui, à mon avis, doit être sûr, légal et rare".
Enfin, Courrier International consacre un article à "la révolte silencieuse des obstétriciens" au Brésil qui, "si l’avortement reste interdit (…) sont de plus en plus nombreux à considérer qu’il est de leur devoir d’aider les femmes qui en ont fait le choix". Et le journal d’affirmer qu’"1 million d’avortements clandestins sont pratiqués chaque année au Brésil"…
Le Figaro.fr 23/04/09 – Courrier International (Adriana Dias Lopes) 23/04/09