Des altérations du gène FHIT ont été constatées chez 86 % des porteurs de lésions précancéreuses de l’estomac et dans 93 % des cancers de l’œsophage.
Chez la souris ayant des altérations de ce gène, des essais de thérapie génique ont permis d’incorporer le gène sain au niveau de l’œsophage et de l’estomac et de prévenir l’apparition de lésions précancéreuses et de cancers provoqués par une substance carcinogène (le NMDA).
Des essais chez l’homme sont donc imaginables dans certaines populations chez qui ces lésions sont très fréquentes.
Le Quotidien du Médecin 27/02/01