En 2014, une réfugiée syrienne perdait son fœtus de 7 mois à la frontière italienne malgré les appels à l’aide réitérés de sa famille auprès du garde-frontière qui avait la responsabilité du renvoi d’un groupe de migrants. Ces derniers avaient été interceptés alors qu’ils cherchaient à rejoindre illégalement Paris depuis l’Italie. Le tribunal militaire français a rendu son verdict hier, l’époux syrien ayant intenté un procès : le garde-frontière écope « de 7 mois de prison et d’une peine pécuniaire de 60 jours à 150 francs, le tout avec un sursis de deux ans ». Les juges n’ont pas retenu l’accusation d’homicide, considérant que « la mort du bébé était survenue avant que la jeune femme n’arrive à Brigue, sous la responsabilité de l’accusé ».
Pour aller plus loin :
Le Temps, Céline Zünd (07/12/2017)
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