Les cellules souches pluripotentes induites (iPS) sont « très prometteuses pour la médecine régénérative, la médecine personnalisée et la découverte de nouveaux médicaments ». Cependant, « tout en évitant les controverses éthiques associées aux cellules souches embryonnaires », l’utilisation de certains gènes et virus lors de la reprogrammation était risquée et pouvait entrainer le développement de cancer. Un article d’Alan Moy et de son équipe, qui travaille pour Cellular Engineering Technologies aux Etats Unis, associé au John Paul II Medical Research Institute « décrit une nouvelle approche de reprogrammation des iPS » qui résout ce problème car elle n’utilise pas de virus ni d’oncogènes. Les chercheurs ont utilisé cette technique avec succès pour reprogrammer des cellules de peau, les fibroblastes, en cellules iPS.
« Notre méthode de reprogrammation fournit des cellules iPS spécifiques des patients et des maladies (…) avec un risque plus faible de perturbations oncogènes » déclarent les auteurs. Il s’agit d’une méthode qui « ouvre la voie à une thérapie cellulaire autologue et allogénique satisfaisant les exigences réglementaires ».
Anant Kamath et al, Efficient method to create integration-free, virus-free,and-free human induced pluripotent stem cells from adherent cells, Future Science OA (2017). DOI: 10.4155/fsoa-2017-0028
Phys.org (24/05/2017)