Une jeune écossaise de 25 ans, Nicky Mason, a refusé de faire appel au diagnostic préimplantatoire (DPI) afin d’éviter la naissance d’un troisième enfant handicapé. Ses deux petits garçons de cinq et trois ans sont atteints de fibrose kystique, une maladie génétique affectant les organes internes. La maladie nécessite la prise quotidienne de médicaments et une éventuelle greffe de poumon à long terme. Peu de personnes atteintes de cette maladie passent le cap de la quarantaine.
Après entretien avec les médecins spécialistes de fécondation in vitro du Western General Hospital, le couple Mason a décidé de renoncer à se lancer dans toute procédure de dépistage de la maladie pour leur troisième enfant. "Les gens ont dit que j’étais égoïste et que je prenais un risque avec la vie de mon enfant, a expliqué Nicky. Ce n’est pas par conviction religieuse, mais penser que notre bébé serait dans une éprouvette avant d’être dans mon utérus était quelque chose que je désapprouvais. Cela ne me semblait tout simplement pas naturel. Nos deux fils ont des traitements de physiothérapie quotidiens pour essayer de garder leurs poumons dégagés. Mais ce sont de joyeux petits garçons qui vivent bien leur condition […] Nous nous sommes occupés de deux enfants atteints de fibrose kystique, et si notre troisième enfant a cette maladie, nous nous en occuperons aussi".
Nicky Mason est aujourd’hui enceinte de sept mois. Ni elle ni son mari ne savent si le bébé est indemne ou non de la maladie encourue.
BioEdge (Jared yee) 07/05/10 – The Sun.co.uk (Kate Wighton, Lucy Laing) 22/04/10