En France, on estime qu’un couple sur huit a des problèmes pour concevoir un enfant, souvent parce qu’ils remettent à plus tard leurs projets de bébé. Un problème d’ovulation, « l’hyper-proclactinémie », qui « désigne une sécrétion trop importante par le cerveau de la prolactine, l’hormone responsable de l’allaitement qui bloque l’ovulation », aurait été identifié comme étant à l’origine de ces troubles.
Traitées avec des injections d’hormones : la kisspeptine, les sécrétions hormonales au repos de patientes, « se sont remises à fonctionner normalement. Les femmes se remettent à ovuler naturellement grâce à ce traitement », explique le Dr Charlotte Sonigo, spécialiste de l’infertilité à l’Inserm.
Les injections ne seront cependant pas disponibles pour le grand public avant de nombreuses années, le traitement doit encore faire l’objet d’études ; il faut notamment vérifier qu’il n’a pas d’effets secondaires.
Europe 1 (05/05/2019) – Infertilité : la recherche fait des progrès et travaille à un nouveau traitement