Une femme de 26 ans qui accouchait de son premier enfant, près de Marseille, découvre, à sa naissance, en novembre 2016, que son bébé n’a ni avant-bras droit, ni main droite. Elle attaque en justice la clinique et le gynécologue « qui avait réalisé ses échographies de grossesse » au motif, explique son avocat maître Drahi, que les comptes rendus d’échographies réalisées par le médecin mentionnent que « les quatre membres étaient visibles dans leur intégralité ».
Le professeur Israël Nisan, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF), a rappelé que « le gynécologue n’est pas responsable de la malformation, et une échographie n’est pas une assurance anti-malformation ». Le collège précise de son côté que : « C’est sur les membres que l’échographie est la moins pertinente, il peut y avoir des erreurs ».
Ouest France (18/09/2018)