Un test sanguin pour diagnostiquer in utero

Publié le 15 Jan, 2010

Le Pr. Patrizia Paterlini-Bréchot, responsable d’un laboratoire de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et fondatrice de la société Metagenex a obtenu fait et cause dans le conflit qui l’opposait depuis plus de trois ans avec les investisseurs de sa société et le dirigeant de celle-ci. Mme Paterlini-Bréchot "se battait pour récupérer ses inventions". Créée en 2001, Metagenex avait pour but la commercialisation de "tests sanguins pour dépister des cancers et pour effectuer des diagnostics prénataux sur simple prise de sang et ainsi détecter des maladies génétiques du foetus, telles la trisomie 21, la mucoviscidose ou l’amyotrophie spinale, sans risque de fausse couche". Ayant fait appel en 2006 à des investisseurs, les fondateurs de Metagenex se trouvèrent peu après en conflit avec eux : "les investisseurs voulant commercialiser les tests, alors que les inventeurs estimaient que ceux-ci n’étaient pas encore au point et faisaient courir le risque de faux diagnostics".

L’accord convenu satisfait les différents acteurs : Mme Paterlini-Bréchot peut désormais exploiter ses inventions et développer ces tests sanguins "tant pour les diagnostics prénataux que pour les dépistages de cancers". Dans ce but, elle vient de créer une nouvelle société, baptisée Rarecells.

En ce qui concerne les tests de diagnostics prénataux, certains "ont passé avec succès les essais cliniques de phase 3 et pourront être rapidement mis sur le marché". Les essais cliniques vont commencer  pour le dépistage des cancers. S’ils sont concluants, ils pourront être commercialisés d’ici deux ou trois ans.

Le Monde (Annie Kahn) 15/01/10

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