Le jeudi 19 février, les autorités américaines ont autorisé la commercialisation d’un test ADN qui permet à son utilisateur de juger si ses enfants risquent d’être atteints d’une maladie rare.
Le kit est développé par le groupe biotechnologique 23andme, à qui la FDA, l’agence américaine des médicaments, avait interdit en 2013 de commercialiser en l’état ces tests (cf. Synthèse de presse Génèthique du 3 décembre 2015). A cette époque, la FDA avait remis en cause leur fiabilité, estimant que ce produit, basé sur un échantillon de salive et censé notamment informer sur les éventualités de diabète ou de cancer du sein, risquait de pousser ses utilisateurs à entreprendre des traitements infondés, ou, à l’inverse, « d’ignorer un vrai risque » en donnant un résultat négatif.
La FDA a finalement autorisé 23andme à commercialiser ce test. Le groupe biotechnologique a annoncé des partenariats avec les laboratoires Roche et Pfizer.
La mesure de la FDA est cependant limitée : le test ne vise pas à évaluer les risques encourus par l’utilisateur lui-même, mais par ses enfants. Il concerne une seule maladie rare, le syndrome de Bloom, une maladie héréditaire qui provoque un retard de croissance, une stérilité chez les hommes, avec risque de développer un cancer.
Dépêche AFP “USA: les autorités permettent la vente d’un test génétique lié à la santé