Une « usine à bébés » a été découverte durant l’été 2014 dans un appartement de Bangkok. Des tests d’ADN ont rapidement permis de mettre en évidence leur paternité commune (cf. « Usine à Bébés » en Thaïlande : un médecin prêt à se rendre à la police »). Mitsutoki Shigeta, riche héritier japonais, vient de remporter le droit de garde de ses treize enfants nés de mères porteuses thaïlandaises. Les mères porteuses ont signé un accord reconnaissant qu’elles abandonnaient leurs droits parentaux. Aucune précision n’a été donnée quant à leur éventuelle indemnisation.
Le tribunal pour enfants de Bangkok a invoqué « le bonheur des treize enfants nés de mères porteuses » pour justifier sa décision d’accorder à Mitsutoki Shigeta « l’intégralité des droits parentaux », précisant que celui-ci n’avait pas « d’antécédent de mauvais comportement ».
Le marché des mères porteuses s’était développé en Thaïlande depuis des années, grâce à un flou juridique. Mais cette affaire a conduit en 2015 à une loi interdisant cette pratique pour les étrangers.
AFP, Thanaporn Promyamyai et Sippachai Kunnuwong (20/02/2018)