D‘ici une dizaine d’années, en Angleterre, 1 couple sur 3 pourrait rencontrer des difficultés pour avoir un enfant, contre 1 sur 7 aujourd’hui. Cette augmentation pourrait en partie s’expliquer par le nombre de plus en plus important de couples qui recourent à la fécondation in vitro (FIV) et qui risquent ainsi de transmettre leur problème de fertilité.
Actuellement, 1% des naissances résultent d’une fécondation in vitro ou d’une insémination artificielle et environ 11 000 enfants naissent chaque année après que leurs parents aient suivi des "traitements" de fertilité. Pour une FIV, chaque cycle coûte entre 4 000£ et 8 000£ et le taux de succès est de 30% pour les femmes de moins de 35 ans.
Dans le British Medical Journal, les professeurs Jens Peter Ellekilde Bonde (Aarhus University, Danemark) et Jørn Olsen (Université de Californie) se sont inquiétés du fait que, par les avancées de l’assistance médicale à la procréation (AMP), les couples infertiles pouvaient avoir autant d’enfants que les couples fertiles et donc que les facteurs génétiques liés à l’infertilité seraient beaucoup plus présents dans les générations à venir.
Telegraph.co.uk (Rebecca Smith) 15/02/08