Une étude réalisée par l’Université de Northwestern aux Etats-Unis « révèle qu’un ovule fécondé endommagé envoie un signal qui aide la mère à vivre plus longtemps en bonne santé ». Jusqu’à présent on disposait de « nombreuses preuves scientifiques » indiquant que la santé de la mère pouvait « avoir un impact » sur celle de son enfant. Cette étude montre qu’un lien réciproque existe également. Un embryon « endommagé » protège la mère « du stress cellulaire » en lui envoyant « un signal moléculaire » « qui la protège des effets négatifs d’une protéine humaine associée à la neurodégénérescence ». Ce signal « protège également la mère du stress environnemental ». Ce qui lui assure « une vie plus longue et une santé suffisante pour donner la génération suivante ». Les résultats ont été publiés dans un article de la revue Genes and Development[1].
Les travaux de l’équipe « dirigée par le biologiste moléculaire Richard I. Morimoto et le chercheur postdoctoral Ambre J. Sala », ont été menés en utilisant le ver C. elegans. Un animal « utilisé par les scientifiques pour mieux comprendre certains aspects de la biologie humaine, comme le vieillissement et les maladies neurodégénératives », en vertu de ses « propriétés cellulaires et mécanismes de protection (…) sont similaires à ceux de l’homme ».
[1] Embryo Integrity Regulates Maternal Proteostasis and Stress Resilience
Phys.org, Northwestern University (08/04/2020)