Les Membres de l’Assemblée d’Irlande du Nord voteront aujourd’hui un amendement étendant la loi sur l’avortement à des enfants atteints de pathologies graves dont l’espérance de vie est limitée.
Hier, les évêques catholiques du pays ont publié un communiqué dans lequel ils dénoncent un amendement qui « permettrait le meurtre direct et intentionnel, jusqu’au moment de la naissance, d’un enfant à naître dont les conditions de vie sont limitées ».
Ils alertent sur le fait que celui-ci « change radicalement la nature inhérente du droit à la vie, le faisant dépendre de la volonté d’une autre personne » : « avec le même diagnostique, certains enfants perdront leur droit à la vie et à des soins médicaux quand d’autres continueront à recevoir un traitement et des soins », parce que la mère en aura décidé ainsi.
Cet amendement « ne peut en aucun cas être réconcilié avec un engagement en faveur du principe moral universel du droit à la vie sur lequel l’existence réelle et le bien-être d’une société sont fondés ». Cela implique que « les Membres de l’Assemblée estiment pouvoir comparer la valeur d’une vie par rapport à une autre ». Dans leur communiqué, les évêques appellent ces derniers à « défendre la dignité, l’humanité, et le droit à la vie des enfants à naître avec des conditions de vie limitées, et à assurer aux mères enceintes rencontrant de telles situations traumatisantes le meilleur accompagnement possible, et tout le soin qu’une société qui soutient la vie peut prodiguer ».
Zenit (09/02/2016)