Jeudi 12 septembre, l’initiative citoyenne européenne “Un de nous” a déclaré “avoir atteint le million de signatures requis pour être pris en compte par la Commission européenne“. L’objectif de cette initiative est d’ “interdire le financement par l’Union européenne de la recherche impliquant la destruction d’embryons humains“.
Outre obtenir le million de signature, le traité de Lisbonne fixe comme condition, pour pouvoir être pris en compte par la Commission européenne, que sept Etats de l’Union européenne atteignent un quota de signature. Selon l’Alliance Vita, la Fondation Jérôme lejeune, les Associations familiales catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la dignité humaine, les quatre associations française chargées de l’initiative européenne “Un de nous” en France, cette condition est bien remplie: “Avec l’Allemagne, qui vient de dépasser le quota, nous sommes désormais à onze pays au dessus de la barre“, précisent-elles dans leur communiqué. Pour Grégor Puppinck, directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ), également co-initiateur de l’initiative “Un de nous” en Europe, “ce n’est surtout pas le moment de relâcher l’effort. Le succès de l’initiative réside dans la force des convictions, dans la conscience des personnes qui défendent l’humanité de l’embryon humain. La coordination vise le chiffre total de 1,2 million avant fin octobre, pour anticiper les formulaires mal remplis, qui diminueront le résultat final“. Il ajoute que “sur un sujet si important”, l’objectif de “Un de nous” est de “toucher la conscience des citoyens et des responsables européens“.
La Croix 13/09/2013 – Lacroix.fr (Vincent de Féligonde) 13/09/2013