La mobilisation citoyenne “un de nous” qui vise à interdire le financement européen de tous programmes conduisant à la destruction d’embryons humains, et notamment la recherche sur l’embryon humain, “prend de l’ampleur et change d’échelle“. Un élément que semble nier le gouvernement français qui vient de “relance[r] l’offensive contre l’embryon” précise la Fondation Jérôme Lejeune dans un communiqué de presse. C’est en effet le 11 juillet prochain, en pleine session extraordinaire, qu’il prévoit le nouvel examen de la proposition de loi autorisant la recherche sur l’embryon (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 18/06/2013).
Pourtant les citoyens expriment leur désaccord : “600 000 européens ont déjà signé l’initiative citoyenne One of us (Un de nous)” dont 40 000 signatures françaises. L’objectif est d’atteindre 60 000 d’ici le 11 juillet “pour envoyer un message fort de promotion de la dignité humaine aux parlementaires français“. Actuellement, l’Italie a rassemblée plus de 220 000 signatures à elle seule. Elle “emmène le mouvement avec […] la Pologne, l’Autriche, la Hongrie, la Slovaquie, l’Espagne et les Pays-Bas, pays qui ont atteint leur quota minimum de signatures requis par la Commission européenne“. Bien que la condition que 7 pays au minimum remplissent leur quota de signatures est remplie, il faut néanmoins pour que la pétition soit prise en compte par la Commission, que les Etats rassemblent 1 million de soutiens.
Zenit.org 21/06/2013