Josiah Zayner, biohackeur connu des internautes depuis 2016 (cf. Des « kits CRISPR » commercialisés par un biohackeur), est récemment revenu sur ses expériences. Ayant vu le PDG d’une entreprise de biotechnologie s’injecter un traitement non testé contre l’herpès (cf. Les biohackers, bricoleurs de leur propre ADN), il a pris conscience de son geste et du fait que « les choses avaient déraillé » : « Quelqu’un finira par être blessé », constate-t-il, « je suis le premier à blâmer ». Son objectif originel était de mettre au défi les chercheurs et l’industrie pharmaceutique, de les pousser à rendre disponible plus vite des traitements qui mettent aujourd’hui des dizaines d’années à être validés. Mais l’engouement des internautes lui a fait perdre le contrôle des conséquences de son geste.
The Atlantic, Sarah Zhang (20/02/2018)