Un médicament antidiabétique en cours de développement pourrait être utilisé pour supprimer les réactions de rejets de greffe, venant ainsi remplacer les traitements immunosuppresseurs qui provoquent de nombreux effets secondaires[1].
La découverte a été faite par des chercheurs de l’université Queen Mary de Londres : ils ont constaté qu’une enzyme dont l’activité est augmentée par cet antidiabétique provoque le mouvement de cellules gardiennes du système immunitaires dans les organes. Or ces cellules empêchent le rejet de greffe. Les observations ont été faites chez la souris, puis sur des échantillons de sang de personnes ayant une mutation génétique rendant leur version de l’enzyme en question plus active. La prochaine étape consistera à vérifier l’hypothèse lors d’un essai clinique.
[1] Risque accru d’infections et de cancers ; les traitements immunosuppresseurs utilisés actuellement ne sont pas ciblés sur la zone du système immunitaire responsable du rejet d’organes.
Medical press (21/11/2017)