Jacques Donnez, chef du service gynécologie et de fécondation in vitro à la clinique Saint Luc de l’université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) explique pourquoi il refuse de s’aligner sur les recommandations de l’Académie pour la Vie concernant l’embryon. Selon lui, la recherche et la destruction d’embryons surnuméraires ne portent pas atteinte à la dignité humaine de même que la production d’embryons humains pour la recherche (cf. revue de presse du 23/10/02). Cela fait partie de “la progression normale de la médecine” et “on ne peut ignorer aujourd’hui ces pistes de recherche”.
Quant à l’encadrement des recherches au niveau international, Jacques Donnez “ne croit pas trop à l’efficacité des lois ou des instances internationales“. Il préconise que chaque équipe de recherche médicale s’entoure de son comité d’éthique propre afin de se donner des principes clairs et souples qui différeront selon le type de recherche effectuée et selon le pays.
La Croix (Claire Lesegretain) 23/11/02