En France, 15% des femmes enceintes pratiquent une amniocentèse, "un record mondial" selon le journal TV de TF1. En 1988, 18 000 femmes pratiquaient une amniocentèse. En 2003, elles sont 5 fois plus nombreuses.
L‘amniocentèse elle-même provoque une fausse-couche dans 1% des cas, ce qui au total entraîne l’avortement spontané de deux enfants sains, pour l’avortement volontaire d’un enfant atteint d’une malformation ou d’une maladie génétique dépistée soit 900 bébés chaque année.
Aujourd’hui les médecins voudraient réduire la pratique de l’amniocentèses à 5%. Pour ce faire, la Haute autorité de santé (HAS) prévoit un dépistage précoce, dès le 1er trimestre de grossesse (cf. Synthèses de presse du 06/06/07 et du 07/06/07) et le Pr René Frydman, gynécologue obstétricien à l’Hôpital Béclère (Clamart), propose de ne plus rembourser l’amniocentèse pour les femmes à partir de 38 ans.
Tf1.lci.fr 26/06/07