La modification du génome par l’utilisation des « “ciseaux de la génétique” CRISPR/Cas9 » entraîne certaines « mutations non prévues » et dites “off target” (cf. CRISPR : des mutations « off-target » nombreuses et inattendues chez l’homme »). L’utilisation de “protéines anti-CRIPSR” avait été proposée par une équipe de l’Université de Californie (cf. Des protéines “anti-CRISPR” pour réduire les effets “off-target” et Une protéine pour contrer les effets hors-cibles de CRISPR ? ) mais elles posaient des problématiques d’ordre « inflammatoires et immunitaires ».
Cette même équipe a « avancé en octobre 2017 une autre solution : changer le mode de transport ». Ainsi, ce sont désormais des « nanoparticules d’or » qui serviraient de guide CRISPR dans la cellule. « Un remplacement testé avec succès chez la souris », dans le cadre d’une recherche sur la myopathie de Duchenne. Avec les nanoparticules d’or, « les résultats sont aussi au rendez-vous, selon cette nouvelle étude » sans « risque de réponses inflammatoires et immunitaires », selon les chercheurs.
« Reste à prouver sur le plus long terme que les nanoparticules ainsi administrées n’entraînent pas d’autres effets indésirables sur l’organisme… »
Pour aller plus loin :
CRISPR en France : un rapport parlementaire accommodant
Sciences et avenir, Lise Loumé (10/10/2017)