Selon un communiqué de presse du 11 juin, le groupe de recherche BruBotics de la Vrije Universiteit Brussel (VUB) a développé des interfaces cerveau-machine (ICM) non invasives permettant au cerveau de commander un bras robotisé (cf. Les ultrasons pour des interfaces cerveau-machine moins invasives ; Interface cerveau-machine : un nouveau dispositif moins invasif). Grâce aux fréquences spécifiques des signaux électrophysiologiques (électroencéphalographie ou EEG), le système peut déterminer le mouvement auquel la personne pense (cf. Des chercheurs mettent au point un « décodeur » de la pensée). Puis, les données sont utilisées pour commander le bras robotisé. Un casque de réalité augmentée qui analyse les mouvements oculaires permet en outre à l’utilisateur de sélectionner des objets dans l’environnement.
Cette méthode non-invasive « rend le système beaucoup plus accessible pour une utilisation quotidienne sans intervention chirurgicale » affirme le chercheur Arnau Dillen la comparant à l’implant Neuralink d’Elon Musk (cf. Un premier implant Neuralink chez l’homme, le « spectre d’un nouvel esclavage » ? ; Neuralink : malgré les dysfonctionnements, la FDA autorise l’implantation d’un deuxième patient).
Ce projet a été mené en collaboration avec l’unité de recherche en physiologie humaine et physiothérapie sportive MFYS de la VUB et le laboratoire ETIS de l’Université Paris-Cergy, dans le cadre du réseau de co-construction de l’université européenne de demain EUTOPIA.
Désormais, la prochaine étape de la recherche consistera à développer le système pour en faire un logiciel commercialisable.
Source : La Libre avec Belga (11/06/2024)