Traitements progestatifs : l’ANSM impose une attestation d’information pour la dispensation

Publié le 28 Juin, 2024

Le 28 juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé que les règles de prescription de deux traitements progestatifs, le Colprone et le Depo Provera, ont été modifiées afin de mieux prévenir les patientes du risque de tumeurs cérébrales.

A compter du 1er juillet, « la dispensation de Depo Provera 150 mg/3 mL et Colprone 5 mg ne pourra se faire par le pharmacien que si l’ordonnance est accompagnée d’une attestation annuelle d’information co-signée par le prescripteur et la patiente pour les traitements de plus d’un an » a indiqué l’autorité de santé. L’attestation doit permettre de démontrer que la patiente a été informée des risques associés à ces progestatifs. En effet, ils multiplient par quatre pour le Colprone, et par plus de cinq pour le Depo Provera, le risque de développer un méningiome.

Une étude a récemment démontré le risque lié à ces deux progestatifs (cf. Contraception : des progestatifs courants augmentent le risque de tumeur cérébrale). Des mises en garde avaient précédemment été faites concernant l’Androcur, le Lutéran et le Lutényl (cf. Androcur : l’ANSM mise en cause devant le tribunal administratif ; Sur-risque de tumeurs cérébrales lié à la prise de traitements progestatifs). Aucun de ces traitements n’a été retiré du marché, mais les prescriptions ont diminué (cf. Contraception et tumeurs au cerveau : le médicament ne sera pas retiré du marché).

Le Colprone et le Depo Provera sont prescrits pour prendre notamment en charge l’endométriose, l’infertilité, ou la ménopause. Ils sont également utilisés comme moyen contraceptif.

 

Source : AFP (28/06/2024)

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