La police a récemment arrêté sept suspects, dont trois ressortissants étrangers, qui seraient liés à un trafic d’organes dans un hôpital privé d’Istanbul (cf. Les trafics d’organes dénoncés par l’ONU).
L’enquête a été ouverte suite à la dénonciation d’un couple, de nationalité algérienne et palestinienne, qui s’est présenté comme mari et femme pour une greffe de rein. Elle a révélé que le couple utilisait de faux papiers d’identité, des faux noms et n’était pas marié.
Une enquête plus approfondie a également révélé que le couple avait contacté deux ressortissants syriens et un homme turc, d’origine syrienne, qui leur avait demandé 50 000 dollars pour la greffe. L’un des deux « organisateurs » syriens était en outre employé à l’hôpital et travaillait dans le service des patients internationaux.
Le donneur de rein devait recevoir 12 000 $ après l’opération.
Suite à ce trafic d’organes impliquant la délivrance de faux documents, les 3 organisateurs, ainsi que le donneur d’organes, le receveur, le supposé époux, et leur ami, un autre ressortissant palestinien, ont été arrêtés.
Après une procédure préliminaire, les 3 organisateurs du programme ont été transférés au palais de justice, tandis que le receveur de rein, le donneur et l’ami du receveur ont été libérés sous caution.
Source : Daily Sabah (06/06/2023)