Aux Philippines, bien que la vente d’organes soit illégale, pour faire face à des besoins urgents d’argent liquide, des Philippins mettent en vente leurs propres reins sur Facebook.
« Comme d’autres formes de trafic qui se sont répandues sur les médias sociaux, les forces de l’ordre ont du mal à suivre les ventes d’organes (…) parce que les trafiquants peuvent créer de nouveaux comptes » et réapparaissent à d’autres endroits sur le réseau. Du côté de Facebook, le contenu est supprimé chaque fois et la « communauté » est encouragée à signaler tous les contenus qui pourraient enfreindre l’interdiction d’acheter ou de vendre régulièrement des produits via le réseau, prami lesquels les organes humains et le sang.
Le « post type » inclut des informations sur l’organe, en général un rein, mais aussi sur le groupe sanguin et le prix.
Les vendeurs considèrent la vente de leur organe comme « une chance » d’améliorer la vie de leur famille et de quitter leurs conditions de vie actuelles.
Pour traquer les trafiquants en ligne, « le Comité national d’éthique de la transplantation (…) surveille de plus près les hôpitaux équipés pour la transplantation d’organes » et « guette les signes indiquant qu’une transaction d’organes illégale est en cours », plutôt qu’un don gratuit.
Pour aller plus loin :
Transhumanisme et IA via CNA (29/10/2019)