A l’occasion des débats qui se sont tenus au Sénat la semaine dernière, les « sages » « se sont résolument engagés contre le diagnostic préimplantatoire étendu aux anomalies du nombre de chromosomes (DPI-A), dans le cadre du parcours de PMA ». Cette « norme génétique », véritable menace eugénique, pourrait cependant être réintégrée dans le projet de loi de bioéthique par les députés. Aussi, dans une tribune publiée par le Figaro, les membres du collectif « Tous imparfaits », parents d’enfants porteurs de maladies génétiques, réagissent. Face « aux pressions des industriels de la médecine génomique et des professionnels de l’AMP », ils leur demandent de « continuer de rejeter la menace eugéniste d’une humanité 2.0 et faire respecter les valeurs de solidarité et d’inclusion qui sont notre seul avenir possible ».
Le Figaro (04/02/2020)