Une étude américaine, conduite par l’
UC San Francisco[1], a révélé que plus les femmes enceintes étaient informées sur les tests prénataux, moins elles y recouraient, même s’ils leur étaient proposés gratuitement.
Cette étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association, souligne la nécessité pour les femmes enceintes de disposer d’informations claires et objectives sur les tests prénataux, c’est-à-dire sur les différentes options qui leur sont proposées, y compris celle de ne pas recourir à ces tests, et sur les conséquences de ces tests.
Les résultats montrent que ” les tests prénataux ne conviennent pas à toutes les femmes mais que chacune a besoin de disposer d’informations compréhensibles et non biaisées afin de faire un choix éclairé, à l’image de leurs propres valeurs […] et non celles de leur praticien “ explique Miriam Kuppermann, professeur et vice-présidente de la recherche au département d’obstétrique, de gynécologie et des sciences reproductives de l’UCSF. Elle poursuit : ” au moment où apparaissent les tests non-invasifs pour déceler la trisomie 21, il est particulièrement important que les femmes soient informées des implications de ces tests et qu’elles puissent décider d’y recourir ou non “.
Pour retrouver l’intégralité de l’étude (en anglais), cliquez
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[1] L’UCSF est l’Université américaine pionnière en matière de santé
Site de l’USCF (Elizabeth Fernandez) 24/09/2015 – Journal of the American Medical Association 24/09/2014