A Bordeaux, « une jeune femme a dû être amputée à la suite d’une infection nosocomiale contractée lors d’une IVG ». Le gynécologue obstétricien « de garde au lendemain de l’IVG »[1] aurait prescrit des antibiotiques trop tardivement, il a de ce fait été mis en examen « pour blessures involontaires ». La jeune femme a été amputée « des deux pieds, de l’avant bras droit et de la main gauche ».
L’avocat du praticien, Me Arnaud Dupin, a déclaré : « On est sur un dossier complexe ». Il a ajouté : « Il y a un côté dramatique qui rappelle qu’aujourd’hui aucune opération n’est bénigne ». « Cela affecte le médecin qui est d’abord là pour soigner ».
Pour cette raison, il a demandé au juge d’instruction une contre expertise : « Pour moi, cela ne rentre pas dans le cadre de l’infraction pénale. Il y a toute une chaîne de responsabilités que l’instruction devra déterminer ».
[1] L’affaire remonte à juillet 2011.