En Suisse francophone, chaque année, un peu plus de 200 personnes demandent l’aide de l’association Exit pour se donner la mort. Exit fournit les produits létaux tandis que les personnes se donnent la mort chez elles.
Cependant, un homme de 78 ans, atteint d’une maladie incurable, a été autorisé à mettre fin à ses jours dans sa chambre aux hôpitaux universitaires de Genève (HUG) à condition « qu’aucun soignant ou médecin des HUG n’intervienne directement dans la réalisation du geste ». Les HUG précisent sur leur site que cette aide « ne fait pas partie des devoirs du médecin ni des soins infirmiers. Ce n’est donc pas une option thérapeutique qui pourrait être présentée au patient par le soignant ».
Aucun médecin n’a assisté le suicide de cet homme, « c’est l’association qui a fourni la solution létale, mais c’est le patient qui a exécuté l’acte létal, comme le veulent la procédure d’Exit et la loi », précise la Tribune de Genève.
Le Point (09/07/2017)