Mardi dernier, 11 mars, en Suisse, le Conseil des Etats autorisait le diagnostic préimplantatoire (DPI) pour les couples porteurs d’une maladie grave, en l’excluant pour le dépistage de la trisomie 21 ou pour la fabrication des “bébés médicaments” (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 11/03/2014 et 12/03/2014).
Samedi 15 mars, sur la radio SRF1, le Chef du Département fédéral de l’intérieur, Alain Berset, s’est réjoui du vote du Conseil des Etats, mais a tenu à “met[tre] en garde contre toute volonté de sortir du cadre légal strict prévu par le Conseil fédéral sur le diagnostic préimplantatoire“: “On risque sinon d’ouvrir la boîte de pandore“, a-t-il précisé, et d’ajouter: “On ne doit pas jouer avec la vie. On sait où cela commence, mais pas où cela peut se terminer“.
Le projet est maintenant entre les mains du Conseil national (Chambre basse) qui émettra prochainement un vote, avant la tenue d’un référendum, une modification de la constitution étant nécessaire pour lever l’interdiction du DPI.
arcinfo.ch 15/03/2014