En 1999, la municipalité de Zurich avait proposé d’autoriser les pensionnaires des maisons de retraite de la ville à avoir recours à l’euthanasie. Après de vifs débats, le texte était entré en vigueur le 1er janvier 2001. Pour que sa demande d’euthanasie soit acceptée, le patient doit être capable de discernement, il ne doit pas subir la pression d’un tiers et ne doit pas souffrir d’une maladie psychique.
Un premier bilan vient d’être établi. Huit cas d’euthanasie (soit un pensionnaire sur mille) ont été enregistrés.
La polémique continue de gronder. Ainsi l’association Dignitas a-t-elle défrayé la chronique fin 2002 pour avoir aidé à mourir des étrangers venus spécialement à Zurich. D’autres municipalités des cantons de Vaud et de Neuchâtel envisagent toutefois d’adopter des réglementations similaires.
La Croix (Ariane Gigon Bormann) 07/03/03