En Suisse, l’examen d’un projet de loi a ouvert en mars un débat autour des tests génétiques dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV). Ce projet visait en particulier à autoriser le diagnostic préimplantatoire (DPI) (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 11 mars 2014 et du 12 mars 2014).
A la suite d’une première journée de débat, le Conseil des Etats (ndlr: c’est-à-dire le Sénat – la Chambre haute du Parlement Suisse) a adopté le projet de loi qui excluait le dépistage in vitro de la trisomie 21 – au nom du risque de dérives eugéniques – et la fabrication du “bébé médicament“. Poursuivant sa navette, le projet devait ensuite aller devant la chambre basse du Parlement, à savoir le Conseil National. Ainsi, au début du mois de juin, le Conseil National s’est prononcé en faveur du DPI pour les couples risquant de transmettre une maladie grave à leur enfant, et contrairement aux Conseil des Etats, s’est dit favorable au dépistage in vitro de la trisomie 21. Le projet devait donc de nouveau retourner devant le Conseil des Etats (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 4 juin 2014).
Ledit Conseil des Etats s’est prononcé hier : par 27 voix contre18, le Sénat s’est rallié à l’avis du Conseil National en autorisant le recours au dépistage préimplantatoire de la trisomie 21.
Swissinfo.ch 08/09/2014