Suite à la légalisation de l’aide médicale à mourir au Canada[1], certains médecins, « déroutés », s’interrogent sur la prise en charge des patients ayant fait une tentative de suicide. Et, selon le National Post, plusieurs patients qui se sont empoisonnés, n’ont pas reçu l’antidote alors qu’il était disponible.
Pour l’Ordre des médecins du Québec, il s’agit de « non-assistance à personne en danger » : « Devant une situation mettant la vie en danger, vous devez faire tout ce qui est possible pour la sauver (…) ce serait une négligence de ne pas agir », a rappelé l’Ordre. Bernard Mathieu, président des 500 membres de l’Association des médecins d’urgence du Québec, explique que la loi sur l’aide médicale à mourir apporte de la confusion. En effet, « les patients ont le droit de ne plus vivre, et on demande même aux médecins de les aider dans certains cas ».
[1] En six mois, plus de 800 personnes euthanasiées au Canada
BioEdge, Michael Cook (2/12/2017)