Mercredi 19 août, la Direction Générale de la Santé a reconnu que si l’application StopCovid avait été téléchargée 2,3 millions de fois depuis son lancement le 2 juin dernier, elle n’avait permis de notifier que 72 contacts à risque.
Estimant néanmoins que le manque d’efficacité du dispositif s’explique par une trop faible adhésion des utilisateurs de téléphones portables, le Ministère « encourage évidemment tous les Français à télécharger l’application ».
Cette application proposée par le gouvernement français est controversée, « ses adversaires estimant notamment qu’elle n’est pas suffisamment utile au regard des risques qu’elle comporte [pour] la protection des données personnelles ».
Fin juillet, la Cnil[1] a d’ailleurs mis en demeure « le gouvernement de régler “plusieurs irrégularités” sur l’application dans un délai d’un mois et de se prononcer sur l’efficacité de l’application dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus » (cf. StopCovid : La CNIL pointe des manquements et met en demeure le ministère de la Santé ).
Pour aller plus loin :
- StopCovid : peu d’utilisateurs, beaucoup de frais et quelques arnaques
- StopCovid : plus de données collectées qu’annoncé
- Le Parlement vote l’application StopCovid
- StopCovid : en chiffres
[1] Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.
Sources : Huffpost, AFP (19/08/2020)