Au Japon, des archives retrouvées récemment pourraient aider 2700 victimes de la province de Miyagi à obtenir une indemnisation publique pour leur stérilisation forcée en vertu d’une loi de 1948. Cette loi « sur la protection de l’eugénisme » visait à « prévenir la naissance de ‘descendants inférieurs’ et à favoriser la santé des mères et des femmes enceintes » par le biais de stérilisation volontaires et involontaires. Les victimes étaient atteintes de diverses pathologies héréditaires, de schizophrénie, de psychoses, d’épilepsie, de troubles de la sexualité, d’ « inclination criminelle », de la maladie de Huntington, de dystrophie musculaire, d’albinisme, de surdité etc. Elle est restée en vigueur jusqu’en 1996.
Entre 1949 et 1994, 16 520 stérilisations forcées ont été pratiquées, 11356 sur des femmes et 5164 sur des hommes, la plupart détenus dans des hôpitaux psychiatriques ou des institutions pour personnes handicapées mentales.
Bioedge (27/01/2018)