Des associations françaises de planning familial et de défense du “droit” à l’avortement ont exprimé leur “solidarité” avec les cliniques de Barcelone soupçonnées de pratiquer des avortements illégaux.
Rappelons qu’en Espagne, l’avortement est interdit, sauf en cas de viol, malformation de l’enfant ou danger pour la vie de la mère. Le code pénal punit l’avortement illégal d’un à trois ans de prison et d’une interdiction d’exercer.
L‘année dernière, un reportage diffusé à la télévision danoise avait provoqué un véritable scandale, montrant qu’il était possible, dans certaines cliniques espagnoles, d’avorter jusqu’au 8ème mois de grossesse sur des fœtus sains (cf.
Synthèse de presse du 31/10/06).
La garde civile espagnole vient de mener des perquisitions dans quatre cliniques de Barcelone, soupçonnées de pratiquer de tels avortements (cf.
Synthèse de presse du 27/11/07).
Le Quotidien du Médecin 04/12/07