Ce jeudi 4 juin, « le secteur des soins palliatifs a tiré la sonnette d’alarme », à l’occasion d’une réunion du parlement francophone bruxellois. Les « jeudis de l’hémicycle » ont été lancé par Julie de Groote, présidente du parlement francophone bruxellois pour « mettre en relation directe le pouvoir législatif et la société civile autour de thèmes spécifiques, concernés par les transferts de compétences liés à la réforme de l’Etat ».
Les professionnels de soins palliatifs belges doivent faire face à une demande qui « ne cesse de croître », mais ne peuvent y répondre. En conséquences sont apparues « des listes d’attente pour mourir moins péniblement » et parfois les services doivent refuser “l’accès aux soins palliatifs ». Ils ont également dénoncé « une absence de formation adéquate à différents niveaux».
Note de Gènéthique : l’approche palliative traditionnelle a été profondément modifiée en Belgique avec l’autorisation d’euthanasie sous condition en 2002. (cf Gènéthique du 20 mai 2015)
rtbf (04/06/2015)