Lors de son assemblée générale, l’association des soins palliatifs de l’Aude a révélé qu’elle "croulait" aujourd’hui sous les demandes de bénévolat. Il s’agit d’un véritable revirement par rapport à 2003. Il semble que l’Affaire Humbert ait été un véritable détonateur : "cette affaire a ouvert les yeux à un large public soignant et non soignant" a confirmé son président Michel Cortella.
En revanche les membres de l’association déplorent un manque de médecins spécialisés dans le traitement de la douleur. Pour l’association audoise des soins palliatifs, la multiplication des médecins ainsi formés éviterait la douleur en fin de vie. "Avec la morphine, la douleur est assimilée. Le malade ressent un bien être qui lui permet de conserver ses facultés intellectuelles pour vivre jusqu’au bout dans une certaine sérénité".
L’indépendant.com 01/03/04