« Les soins palliatifs, explique Joop atteint d’un cancer à l’âge de 80 ans, ce n’est pas seulement de bien vivre sur le plan physique, mais aussi de trouver comment traverser la journée, comment vivre plus joyeusement ». Ce témoignage est extrait d’une campagne de sensibilisation lancée par le ministère de la Santé néerlandais : « On m’a dit que j’allais mourir. Mais jusqu’à ce moment-là, je vivrai. ». Son objectif : mieux faire connaître les soins palliatifs.
Pour soutenir cette campagne, un « livret en ligne composé de 9 fiches très accessibles » qui expliquent « comment parler de la fin de vie avec ses proches, avec son médecin, quelles aides et quels soins sont disponibles, l’endroit où la personne peut être soignée, comment manifester et concrétiser ses derniers souhaits,… ». Elles sont proposées pour aider à communiquer autour de « l’accompagnement en fin de vie ».
A l’origine, des représentants de patients, de proches, de personnes âgées, de soignants et d’assureurs santé, qui se mettent d’accord en 2017 sur « la qualité des soins palliatifs » qui commence à être « mise en pratique par les différentes organisations de soins palliatifs et les soignants ». Si « tout respire la vie » jusqu’au bout dans ces lignes, le manuel présente « l’option de l’euthanasie » : un note assez incompréhensible. En effet, « comment la mort provoquée s’articule au sein des soins palliatifs » ? « Hâter la mort ne risque-t-il pas de couper l’élan propre des soins palliatif, qui est d’accompagner la vie jusqu’à la mort ? »
Institut européen de biéthique (24/06/2019) – Malgré la maladie, “vivre à fond ” grâce aux soins palliatifs !