Le 28 mai, la Sicile a adopté une loi régionale obligeant les hôpitaux publics à embaucher des médecins pratiquant l’avortement.
En Italie, l’avortement est autorisé depuis 1978 et les hôpitaux publics sont tenus de « garantir l’accès à l’avortement ». Les médecins, gynécologues, anesthésistes et autres personnels hospitaliers peuvent toutefois faire valoir une clause de conscience. Ce que font 81,5% des gynécologues en Sicile, d’après les chiffres du ministère de la Santé pour l’année 2022. Cette proportion est de 60,7% en moyenne en Italie.
En 2022, le Premier ministre Giorgia Meloni avait indiqué lors de sa campagne électorale ne pas avoir l’intention de modifier la loi en la matière mais seulement souhaiter que les femmes « sachent qu’il y a d’autres options » (cf. La prévention de l’avortement : garantir le droit de ne pas avorter).
Sources : AFP (28/05/2025) ; France info (29/05/2025) – Photo : iStock