Mercredi 29 mai, la Cour suprême du Salvador a, par quatre voix contre une, “rejeté le recours d’une jeune femme touchée par une maladie auto-immune qui souhaitait effectuer une IVG [interruption volontaire de grossesse] à des fins thérapeutiques“.
En l’espèce, la jeune femme, âgée de 22 ans et enceinte de 25 semaines, “souffre d’insuffisances rénales et de Lupus, une maladie qui s’attaque à son système immunitaire“. C’est après qu’une anencéphalie a été diagnostiquée chez son foetus qu’elle a déposé un recours devant la justice.
Pour rendre sa décision, la Cour s’est appuyée sur les examens psychologiques et physiologiques de l’Institut de médecine légale du Salvador qui assure que “l’état de santé de la [jeune femme] est maîtrisé“. Elle justifie sa position en affirmant que “les droits de la mère ne peuvent prévaloir sur ceux de l’individu qui va naître et vice-versa“. Ce que confirme Oscar Luna, procureur général pour les droits de la personne au Salvador, qui rappelle que “ce qui doit prévaloir par-dessus tout, ce sont les droits de la personne – dans ce cas-ci, le droit à la vie“.
AFP 30/05/2013 – radio-canada.ca 30/05/2013 – RTL.be 30/05/2013 – Lalibre.be 30/05/2013