Au Royaume-Uni, après la naissance par FIV d’un premier enfant en 2008, un couple divorce en 2010. Quelques mois plus tard, la femme demande à la clinique de lui implanter un des embryons congelés avant leur séparation[1]. Un second enfant nait de cette procédure de FIV, mais le père biologique clame qu’il n’a pas donné son consentement. Pour lui, cet enfant est « indésirable » : aussi, a-t-il décidé de poursuivre la clinique en justice dans le but de lui réclamer de prendre en charge le coût de son éducation et son mariage. La Haute-Cour vient de statuer, la clinique n’a pas été négligente et le père perd donc son recours en vue du versement de dommages et intérêts. Les juges ont toutefois manifesté leur inquiétude quant à la façon dont la clinique obtient le consentement de ses patients. Celle-ci a déclaré avoir revu ses procédures « pour s’assurer qu’un tel cas ne puisse pas se reproduire ».
[1] Au Royaume-Uni, le couple doit signer chaque année un document pour perpétuer le stockage de ses embryons.
BBC, Katie Silver (6/10/2017)